Ceux qui réussissent n’ont pas fait de grandes études
Lu sur un blog :
« Aujourd’hui, la majorité des entrepreneurs qui ont réussi n’ont aucun diplôme universitaire. La réussite ne passe pas forcément par un diplôme universitaire prestigieux. De nombreux exemples le montrent. Selon une étude du cabinet Approved Index, 32 des 100 personnes les plus riches du monde n’en ont pas. Et parmi eux de grands noms comme Bill Gates, le fondateur de Microsoft, Mark Zuckerberg, le créateur de Facebook ou Liliane Bettencourt, l’héritière de L’Oréal. Les deux premiers ont abandonné leurs cours à Harvard, la dernière n’a jamais fait d’études supérieures »
S’il vous plait, par pitié, prenez un peu de recul et soyez objectifs. Ne pas finir Harvard parce qu’on a créé une affaire qui peut vous rapporter des millions de dollars ce n’est pas ce qu’on appelle communément être en échec scolaire au collège.
Attention aux gens qui vous disent que les études ne servent à rien, il n’y a qu’à regarder les parcours de gens qui ont réussi :
- Mark Zuckerberg : Programmeur de génie (d’après ses professeurs matières scolaires aux Etats-Unis), il a obtenu des prix dans plusieurs concours de sciences, débute la fac à Harvard (une des plus prestigieuse du monde, requiert un super niveau académique, seulement une personne sur 13 qui postule y est pris) lance Facebook pendant sa deuxième année, l’idée est un succès grâce au fait qu’il est à Harvard. En n’étant pas dans une telle université, il est fort probable que cela eut été beaucoup plus difficile. En résumé, il a été excellent à l’école jusqu’à ce qu’il trouve une idée géniale. Et c’est exactement ce que vous devez faire.
- Bill Gates : exactement le même parcours : Elève d’excellence à l’obtention de son diplôme à Lakeside, il a obtenu 1590 sur 1600 à son test d’aptitudes, puis est entré à Harvard, pour étudier les mathématiques et l’informatique. Il y rencontre Steve Ballmer (longtemps son successeur à la tête de Microsoft). Durant ses études, il s’illustre en inventant un algorithme pour trier des pancakes et se fait remarquer par ses professeurs. Il a cependant arrêté ses brillantes études dès lors qu’il a senti qu’il avait une opportunité concrète de vivre de sa passion.
- Steve Jobs : la même chose
- Jeff Bezos (patron d’Amazon, l’homme le plus riche du monde actuellement), Licence d’ingénierie électrique et d’informatique à Princeton en 1986. Président du club des élèves pour l’exploration spatiale. Grâce à son parcours académique il a ensuite travaillé dans l’informatique à Wall Street pour avoir un salaire confortable et pouvoir monter en parallèle la compagnie que l’on connait tous qui le mène à son poste actuel.
- Warren Buffet : Entre à Wharton School de l’université de Pennsylvanie mais aurait préféré se concentrer sur ses affaires mais va à l’université sous la pression de ses parents. Il y intègre une fraternité et part à l’université du Nebraska où il obtient son Bachelor of Science en Business Administration. Non admis à la Harvard Business School il intègre l’université de Columbia pour suivre les cours de Benjamin Graham. Il y obtient un master d’économie puis intègre le New York Institute of Finance.
Il s’agit de gens qui ont un très bon parcours universitaire, même si ce n’est pas ce qui a le plus joué dans leur réussite. En effet ils ont un grand pouvoir d’apprentissage comme en témoigne leur réussite académique mais surtout une touche de génie, une abnégation fabuleuse, et c’est la convergence de tout ça qui les rend exceptionnels. Et des qualités précédentes, le pouvoir d’apprentissage dont découlera votre diplôme est de loin le plus facile à acquérir.
Les diplômes ne servent plus à rien
Vous pouvez trouver des personnes très bien placées dans de grandes (ou petites) entreprises, qui n’ont pas de diplôme, c’est tout à fait vrai. Mais attention à bien réaliser qu’il s’agit souvent de personnes en fin de carrière qui ont gravi les échelons petit à petit grâce à leur sérieux au fil des années dans cette entreprise dans laquelle ils ont pu faire leurs preuves. Ce que je vous propose ici c’est de pouvoir arriver directement à la sortie de vos études (en démontrant un certain sérieux durant vos années d’étude à la place de le faire dans l’entreprise) à une place intéressante. Votre diplôme remplacera les 10 premières années que la personne a dû passer pour faire ses preuves. Cela peut être moins marrant à réaliser, mais c’est plus rapide, et vous servira énormément si vous devez changer d’entreprise.
Rater ses études pour réussir sa vie
Alors oui il est possible de réussir sa vie sans faire d’études, du tout. Vous pouvez vous impliquer à fond dans un de vos centre d’intérêt et avoir des chances de réussir. Des chances d’échouer aussi, beaucoup plus en pratique. C’est donc un choix plutôt risqué, bien que très tentant. Dans le top 1% des gens les plus épanouis, bon nombre font parti de ceux qui ont la chance de vivre de leur passion. Ce que je vous propose ici est d’avoir des bonnes notes pour avoir une solution de repli, un plan B, en y investissant un minimum de temps, pour vous permettre de vous adonner à votre passion sereinement, et pouvoir vous servir aussi de ces techniques pour vous améliorer dans votre passion, et pourquoi pas en vivre à votre tour, sans pour autant avoir vécu cette phase de risque énorme.
Attention cependant, souvent les gens qui arrêtent leurs études vantent les mérites de la responsabilisation. Mais ne vous y méprenez pas, vous pouvez très bien vous responsabiliser en obtenant des diplômes, en réalisant le travail qu’on vous demande sans pour autant y consacrer toute votre vie et c’est quelque chose qui vous servira toute votre vie.
Pour avoir des bonnes notes il faut y passer des heures
Faux, et je vais vous le prouver sur ce site. Environ une heure par jour en dehors des cours est suffisant, c’est ce que j’ai fait pendant la majeure partie de ma scolarité. Pour avoir un bon diplôme qui vous assure un ticket d’entrée dans la vie active pour vous éclater dans votre travail ou en dehors ce n’est pas très cher payé je vous assure et vous en sortirez également grandis.
Je suis nul en maths – l’impuissance apprise
En réalité cette phrase peut s’appliquer à toutes les matières mais c’est surtout en mathématiques qu’elle est entendue.
Il faut faire très attention à ce phénomène bien connu en psychologie mais beaucoup moins dans l’éducation nationale : l’impuissance apprise.
Ce phénomène est très présent dans l’univers scolaire et de nombreuses expériences y ont été réalisées: dans une classe la moitié des élèves reçoit un exercice d’anagrammes réalisable, et l’autre moitié reçoit des le même exercice mais avec d’autres règles le rendant impossible. Une fois l’exercice résolu, les élèves doivent lever la main. Les élèves du deuxième groupe sont donc frustrés, et s’imaginent tout simplement nuls au bout du second exercice. Ils s’en convainquent même et la preuve vient assez rapidement, pour le troisième exercice, tous les élèves ont le même exercice, et ceux du premier groupe obtiennent de bien meilleurs résultats que ceux du deuxième dont le cerveau s’est mis dans un état d’impuissance apprise qui va engendrer ces mauvais résultats pour le même exercice.