Un enseignement d’élite gratuit

Un premier point qu’il est important de mentionner : en France nous avons l’immense chance d’avoir une école gratuite : la primaire, le secondaire (jusqu’au lycée) mais aussi l’université ou les grandes écoles d’ingénieur. L’enseignement le plus prestigieux est gratuit ! C’est le cas aussi pour la Suisse où je vis actuellement, même si la vie y est plus chère. Cela est non seulement une bonne nouvelle s’il s’agit d’un domaine qui vous passionne, mais également une très bonne nouvelle si vous ne pouvez pas vivre de votre passion et que vous souhaitez un travail « alimentaire » intéressant, avec un haut salaire et une sécurité de l’emploi. Et devinez quelle est la seule condition pour y arriver ? Avoir des bonnes notes ! Et pas avoir de l’argent comme dans de nombreux pays ! Et c’est une des choses que vous pouvez trouver dans cette formation !

Cependant, aux Etats Unis, en Angleterre ou même en Suède, ainsi qu’en France dans les écoles de commerces ou dans la plupart des écoles privées les études supérieures sont un énorme investissement, jusqu’à plusieurs dizaines de milliers d’euros l’année. Assez cher comme plan B ! Je ne les recommande que si c’est votre vocation, qu’il s’agit de votre passion et que vous ayez une foi inébranlable en votre capacité à générer de l’argent avec, à rembourser un emprunt qui vous aurait servi à financer ces études. J’ai ces deux types d’amis qui se sont endettés pour étudier aux Etats-Unis, certains qui ont trouvé du travail très vite bien payés et qui n’auront pas trop de mal à rembourser leur prêt de 90 000 dollars et d’autres qui n’ont rien trouvé après leur Master là bas.

L’université

C’est la voie la plus classique. Il existe une très grande diversité de cursus disponibles, et si vous avez une passion qui reste assez théorique, il y a beaucoup de chance pour que vous puissiez l’étudier à l’université. Encore une fois le contenu reste très généraliste, vous faites une licence ou un master dans une matière ou un domaine, pas dans un métier.

Cela attire également beaucoup les élèves indécis, et pas souvent les plus motivés, donc l’ambiance n’est pas toujours au travail, à l’assiduité, à l’ambition, vous pouvez rapidement perdre votre temps dans cet environnement. Ma méthode est là pour vous aider à cadrer votre travail, sans vous empêcher pour autant de profiter de cette période ! En profiter sans trop stresser mais sans hypothéquer votre avenir.

Autre information importante à prendre en compte : il y a énormément d’étudiants dans ces cursus, donc pour sortir du lot il n’y a pas énormément de solutions : il faut des bonnes notes, ou encore mieux : des bonnes notes en gardant des activités extérieures à un bon niveau, deux choses que vous pourrez développer grâce à ma méthode !

Le cas de la médecine

Passage obligatoire pour devenir médecin, pharmacien, chirurgien, ces études sont réputées très difficiles et demande une très importante charge de travail, d’apprentissage par coeur, automatique. Ma méthode reste intéressante pour l’organisation et l’équilibre, ainsi que pour structurer votre cours et vous aider à apprendre par coeur, mais une grande partie du travail de filtrage sera moins utile que dans d’autres cours.

Apprendre dans des livres

BTS

Il s’agit du Brevet de Technicien Supérieur, c’est l’équivalent de l’université en moins théorique : on y apprend essentiellement un métier, un domaine plus précis. Dans le paysage de l’orientation post bac les deux diplômes sont très complémentaires et permettent à chacun de trouver sa voie. Dans certains domaines et métiers, c’est le diplôme de référence. Cependant, en dehors de votre domaine, vous n’aurez pas beaucoup de portes ouvertes, en tous cas en début de carrière, donc soyez bien sûrs de votre choix, c’est rarement un plan B générique. Cela peut être une porte de sortie vers un travail « alimentaire » de haut niveau, mais vous devez quand même avoir une idée assez claire de votre orientation.

Les Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles

Résolution d'équation

Elles sont de trois types : scientifiques, économiques, ou littéraires.

Je pourrai surtout vous parler de la prépa scientifique, mais ma méthode s’applique aussi aux matières scientifiques en prépa économiques et littéraires. Pour le reste j’ai réussi à appliquer ces méthodes aux matières littéraires au lycée ou en écoles d’ingénieur, et ai beaucoup échangé avec des camarades des autres filières pour l’affiner encore.

Souvent considéré comme l’endroit où les élites sont formées, penchons-nous dessus plus en détail :

  • Cela ne vous ferme presque aucune porte : la formation est généraliste et le choix parmi les écoles d’ingénieur ou de commerce est très vaste. De plus les plus grandes écoles ne sont presque accessibles que par les classes prépa. Donc un étudiant qui se prédestine à être une élite, que ce soit dans ses envies, dans ses capacités, sans forcément savoir dans quel domaine précis n’a que des avantages à venir en prépa, il peut retarder son choix d’orientation de deux ans. Et s’il sait ce qu’il veut faire, les meilleures écoles sont souvent accessibles via la prépa, sauf dans quelques domaines spécifiques. Dans ces classes on acquiert une vraie rigueur de travail et de raisonnement.
  • Les professeurs sont dans l’ensemble brillants (bien plus que dans les classes précédentes), prennent leur travail très à cœur comme je n’osais l’imaginer et sont souvent très ouverts c’est-à-dire que vous pouvez venir leur parler de vos problèmes de cours sans hésiter. Ils ont à cœur la réussite aux concours de leurs élèves. Ce sont des choses très objectives alors il est assez facile de juger quels sont les bons professeurs. Les lycées (et oui vous êtes encore lycéens en prépa !) sont très concernées aussi par la réussite de leurs élèves et choisissent donc les bons professeurs, c’est un cercle assez vertueux. Même si les matières ne sont pas forcément très passionnantes et très théoriques, ils se donnent vraiment à fond pour vous la faire comprendre.
  • Le couperet n’est pas un examen comme dans beaucoup d’autres cursus, c’est un concours. Il est donc difficile de se reposer sur ses acquis : il y aura toujours quelqu’un au-dessus, qui nous prendra potentiellement notre place dans l’école que l’on désire. Chaque temps de travail peut nous faire gagner des places et donc l’école de nos rêves, et tout ce qu’on ne fait pas peut nous les faire perdre. L’ambiance est donc vraiment au travail, au try hard, et donc les élèves et les professeurs se tirent mutuellement vers le haut, et il est d’autant plus dangereux et tentant de se perdre dans une frénésie de travail qui ne serait plus efficace.

Ici plus qu’ailleurs, par le volume de travail, il y a un équilibre à trouver. Si vous en faites trop vous allez vous fatiguer, stresser, entrer en tunnel vision, être de moins en moins efficace et donc serez moins forts. Si vous n’en faites pas assez, vous ne connaitrez pas assez le cours et les exercices types que d’autres connaitront et sauront faire facilement. Il y a un optimum à trouver pour chacun, et c’est ça que vous devez trouver, pas forcément en faire le plus possible sans y réfléchir. Et ma méthode qui vise bonnes notes rapidement pour garder du temps pour vos passions vise justement cet optimum.

En conclusion, c’est ici que vous allez si vous avez :

  • Les capacités (c’est dur, pas tout le monde peut réussir) ; pour jauger un peu cela demandez à d’anciens élèves qui ont déjà fait ce parcours, à vos professeurs, regardez les cours (évitez les exercices) du début de l’année.
  • La motivation : pas forcément la passion, mais l’envie d’avoir une bonne place accessible par cette voie

Votre performance sera fonction de la multiplication des deux : des capacités sans motivation et vous n’y arriverez pas, il faut que vous ayez l’envie pour aller faire. Cependant gardez bien en tête que même si c’est dur, il s’agit d’une voie avec relativement peu de risques : il y a plus de place dans les écoles d’ingénieur que d’étudiants en prépa, et il y a énormément d’équivalence avec la fac, peu de personnes qui font un master en mathématiques ou en physique ont commencé par l’université. Il y a même des passerelles entre les filières scientifique et économique.

A la sortie, vous pouvez choisir le domaine de votre école mais gardez en tête que la renommée sera faite sur votre classement.

Les grandes écoles

Qu’elles soient dans le domaine de l’ingénierie, de l’économie ou plutôt littéraire, c’est indéniablement là que les élites sont formées, non pas que l’enseignement y soit révolutionnaire, les professeurs ne sont pas exceptionnels dans l’ensemble (j’ai trouvé de bien meilleurs professeurs en Prépa ou à l’EPFL qu’en école d’ingénieur).

En règle générale, la charge de travail est bien moins importante qu’en prépa, car les écoles se reposent sur leur renommée : plus elles sont renommées, mieux elles sont classées par les élèves au moment de la formulation de leurs voeux, meilleurs sont les élèves qui l’obtiennent au concours, et peu importe ce qu’ils en font en école, si ce sont des élèves brillants ils ont beaucoup de chance de bien s’en sortir ensuite quel que soit l’enseignement en école, ce qui renforce la renommée de l’école et s’en suit un cercle vertueux pour l’école en question. C’est comme cela que techniquement des étudiants issus d’écoles d’ingénieur moins renommées qui cherchent encore à bâtir leur réputation sont meilleurs du point de vue des compétences techniques que les élèves des plus grandes écoles qui sont en plus moins spécialisés.

Enfin concernant la philosophie du plan B, les écoles les plus réputées sont encore très généralistes, c’est-à-dire que si vous ne savez pas ce que vous voulez faire jusqu’à 22 ans c’est possible, et en plus ce sera valorisé.